



Mante Religieuse | Mante dragon - Stenophylla Lobivertex
Achat Mante dragon – Stenophylla lobivertex
Ah là on arrive sur de la mante sérieuse !
La Mante dragon, aussi appelée Stenophylla lobivertex est originaire des forêts amazoniennes du Pérou où elle ne se trouve que dans certains endroits bien précis et en quantité très limitée.
Une espèce aussi rare que noble qui fascine par son apparence évoquant un lézard mythologique d'où son nom : La mante Dragon. Ca en jette un peu plus que "Mante brindille" 😎.
La Stenophylla lobivertex est une mante dragon qui nécessitera une forte hygrométrie et refusera la plupart du temps de manger autre chose que des mouches. Sa difficulté d'élevage est moyenne/difficile. Le principal écueil étant de maintenir une hygrométrie élevée tout en préservant votre terrarium de la moisissure. Rien d'insurmontable dans son élevage cependant, rassurez-vous.
La mante dragon est très prisée des éleveurs expérimentés à la recherche d’une espèce atypique et rare. Vous pouvez commencer par elle, dans ce cas n'hésitez pas à poser vos questions dans notre chat disponible sur toutes les pages du site.
D'ordinaire si noble, le mâle utilisé pour les photos de présentation m'a fait la misère en se plaçant n'importe comment, ici couché sur le côté 😂
Fiche d’élevage : Stenophylla lobivertex - Mante dragon
Difficulté
Moyenne/Difficile : La Stenophylla lobivertex demande un environnement bien contrôlé. Bien que la mante dragon soit plutôt une espèce pour éleveur confirmé, vous pouvez commencer par elle à condition de prévoir des mouches en quantité et de bien contrôler son hygrométrie. Notez qu'en cas d'achat en pack, vous obtiendrez un hygromètre avec.
Température
Une température stable entre 22 et 26 °C est idéale, avec de faibles variations nocturnes.
Hygrométrie
L’humidité doit être maintenue autour de 75 %, avec une bonne aération pour éviter les moisissures. Paramètre très important : si vous voyez la moindre moisissure, il faudra tout nettoyer.
Nourriture
Elle accepte les mouches, drosophiles et peut éventuellement tolérer les micro-grillons et petites blattes pour la femelle. La mante dragon est plutôt calme et préfère les chasses faciles.
Mode de reproduction
Chez la Stenophylla lobivertex, la reproduction est particulière. La femelle peut sortir un organe en forme de Y caractéristique pour attirer le mâle via ses phéromones. Aucun cannibalisme dans mon expérience si la femelle est bien nourrie, mais prudence recommandée.
Caractère
Espèce calme et peu agressive, manipulable. Elle passe beaucoup de temps immobile à se dissimuler dans son décor et exprime alors toute sa noblesse.
Durée de vie
Environ 10 à 12 mois selon les conditions de maintenance.
Taille
Adulte, la mante dragon mesure entre 4 et 5 cm. Le mâle est généralement plus élancé mais de taille similaire.
Note de l’éleveur
La Stenophylla lobivertex est une espèce de collection et doit être traitée en tant que telle. Je vous propose quelques rares spécimens issus de reproduction en captivité qui seront bien plus résistants que des spécimens capturés dans la nature. C'est une vraie chance que sa reproduction ait fonctionné, profitons-en !
Données scientifiques
Le genre Stenophylla regroupe de petites mantes néotropicales à mimétisme poussé (silhouette élancée, lobes et marbrures rappelant brindilles et feuilles sèches). Stenophylla lobivertex est originaire de zones amazoniennes péruviennes, où elle fréquente des milieux chauds et humides à végétation basse et lisières forestières.
Sa morphologie — tête triangulaire mobile, yeux composés développés, pattes ravisseuses épineuses — est typique des mantoptères. Le dimorphisme sexuel est marqué par un mâle plus gracile et meilleur voilier ; la femelle présente un abdomen plus large. La coloration, du brun au gris-verdâtre, assure un camouflage efficace.
Comportement d’affût discret : prédation surtout sur de petits diptères et arthropodes. En captivité, le cycle comprend plusieurs mues (souvent 6–7), une oothèque de taille modeste, et une longévité totale avoisinant l’année selon températures et hygrométrie.
Espèce rare en élevage, sa réussite en captivité contribue à limiter les prélèvements et à documenter sa biologie encore peu publiée hors littérature spécialisée.
